Trotskistak etiketadun mezuak erakusten. Erakutsi mezu guztiak
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Oposición de clase al frentepopulismo — Clave del reagrupamiento revolucionario



Le Bolchevik-ek 1977an argitaratutako testua:

Oposición de clase al frentepopulismo — Clave del reagrupamiento revolucionario

OTR chilena fusiona con tendencia espartaquista

Reproducimos aquí abajo una traducción del artículo aparecido en Workers Vanguard n°172, 9 de septiembre de 1977, sobre la fusión entre la tendencia Espartaquista internacional y la Organización Trotskista Revolucionaria de Chile. Cuatro años después de la derrota política del proletariado chileno a manos de la satrapía pinochetista, un abismo de sangre obrera separa a los revolucionarios de los responsables de la política de colaboración de clases: los partidos obreros reformistas (PC y PS), con la cobertura de "izquierda" de sus apéndices pequeño-burgueses; castristas y seudo-trotskistas.

El 11 de septieabre de 1973 ha sido el resultado de la cruenta traición de las direcciones reformistas y centristas que ataron al proletariado al programa desarrollista burgués de la UP. Esta derrota ha demostrado dé modo descarnado, la imposibilidad histórica de la política contrarrevolucionaria estalinista de la "revolución por etapas", ya sea bajo la forma "pacífica", frentepopulista, o armada (léase MIR-Tupamaros-ERP). Nuevamente la historia sirve como fuente inagotable de lecciones para los revolucionarios, comprobando la validez de la teoría marxista de la Revolución Permanente.

Pero aún este baño de sangre obrera no impide a los apologistas del frente popular continuar implacablemente su política traidora, realizando los mayores esfuerzos para ampliar aun mas su subordinación a la burguesía con el llamado "frente antifascista", cortejando sin ambages a la Democracia Cristiana (DC). No soló los socialistas y comunistas, sino también el MAPU, IC, MIR, buscan la alianza con la DC (o encubierta con los "sectores progresistas"), la mismísima DC (con sus "progresistas") que gestó directamente el golpe con la consecuente masacre y el intento de destrucción total de las organizaciones obreras chilenas. La caracterización de "fascista" para la junta bonapartista de Pinochet, solo busca cubrir sus desvergonzados intentos de volver a la "democracia" con el mantenimiento de las instituciones del Estado burgués.

Los pablo-mandelistas del SU, la Liga Comunista Chilena (LCCh) y el Partido Socialista Revolucionario (PSR) definen a la UP como "reformista", negándose a reconocer su carácter burgués para /quitar/ su responsabilidad criminal durante el gobierno de Allende. Los "militantes trotskistas chilenos (ex-PDMR) del Comité de Organización por la Reconstrucción de la Cuarta Internacional (CORCI)"; demagógicamente hablando de frente popular disfrazan su seguidismo estratégico hacia las bandas social-patrioteras que intentan reconstruir el viejo PS chileno: las "Coordinadoras de Regionales" del PS.

Solo la OTR y la tEI a nivel internacional, no pertenecen a este pantano asqueroso y en la defensa intransigente de los intereses históricos de la clase obrera mundial y del programa marxista, han logrado la fusión. Esto representa la única perspectiva para los militantes que quieren ser revolucionarios.

POR LA CONSTRUCCIÓN DE UN PARTIDO OBRERO REVOLUCIONARIO CHILENO
POR EL RENACIMIENTO DE LA CUARTA INTERNACIONAL


OTR de Chile - Sección simpatizante de la tendencia Espartaquista internacional
Estocolmo-Suecia, 11 de septiembre de 1977. LEBOLCHEVIK

'España: Los trabajadores deben liquidar la Guardia Civil!' (Le Bolchévik)

Tankeak Valentzian (Herrialde Katalanak)

Espagne: Les travailleurs doivent liquider la garde civile!

La tentative de coup d'Etat
(du 23 février 1981)

LE BOLCHEVIK nº24

28 mars — Le 23 février, 200 gardes civils, l'arme au poing, ont fait irruption dans le Parlement español á Madrid. Avec a leur tete un ultra du franquisme brandissant son pistolet, ils ont pris tous les parlementaires en otage. Mais ce coup de théátre n'était que le siñal d'une tentative de putsch de bien plus grande envergure. Pendant que les éléments de la división blindée Brúñete (l'unité la plus puissante de l’armée espagnole) occupaient des bátiments de la radio et de la televisión á Madrid, le centre de la ville de Valence [València]  était envahi par des blindés sous les ordres du general Milans del Bosch, le gouverneur militaire qui avait decreté l'état d'exception.

Le gros de l'armée a cependant suivi l'ordre du gouvernement de rester dans ses casernes, et les gouverneurs militaires des autres provinces ne se sont pas ralliés a l'exemple de Del Bosch. Le general Armada, ex-chef d'état-major et selon toute vraisemblance véritable dirigeant du putsch, avait échoué dans son effort de gañer le soutien du roi Juan Carlos, malgré ses liens personnels de longue date avec le monarque. A l'heure du message televisé du roi, tót dans la matinée, il était clair que la tentative de Coup d'Etat avait manqué son but. Del Bosch donna l'ordre á ses tanks de quitter les rúes ; et Tejero resta seul pour négocier une "reddition honorable" .

Le roi Juan Carlos , nommé par le défunt dictateur, est encensé comme sauveur de la "démocratie españole" . Mais le fait que le golpe (putsch) n'ait pas été desarmé avant 1' intervention du monarque confirme que ce dernier n'est pas une simple potiche, mais qu'il est le commandant supreme des forces armées. Pour cette fois, il a ordonné a l'état-major d'appuyer le gouvernement civil. Demain, l'autorité nécessaire au roi pour imposer ou donner son aval á un régime du type "Etat fort" sera grandement accrue.
L'armée a á maintes reprises suggéré discrétement, ou menacé ouvertement, qu'elle balayera le chétif Parlement si la gauche se renforce ou si les terroristes nationalistes basques demeurent actifs. La "démocratie españole" pourrait alors aisément subir une transformation bonapartiste , car les sinistres forces des institutions antidémocratiques de la dictature franquiste n'ont jamáis été extirpées. Gardez-vous des rois qui décommandent des complots!

L'aspect peut-étre le plus dangereux de l'étrange tentative de coup d'Etat aux Cortes est que la classe ouvriére n'est pas intervenue. L'armée est restée dans ses casernements ,tandis que la pólice nationale armée — les grises , pas moins redoutables que la garde civile — encerclait le Parlement. Les syndicats et les partis de masse de la classe ouvriére, notamment le PCE eurocommuniste de Santiago Carrillo et le PSOE social-démocrate de Felipe Gonzalez, ont ordonné aux masses de rester chez elles. Ils ont pré-tendu que ce n'était qu'"un incident isolé, qui ne bénéficiait apparemment pas du soutien des forces armées". Qu'auraient du faire les travailleurs, alors ? Attendre une tentative sérieuse de coup d'Etat, pour étre acueillis par le tir nourri de militaires determinés et unis ? Cette politique de crétinisme parlementaire est un programme de défaite sanglante. Souvenons-nous de 1936!


Les complots du 23 février

II semble que presque tout le monde était au courant des préparatifs de coup d'Etat. Le rapport officiel du ministre de la défense declare tout de go que le gouvernement savait depuis la fin de l'année derniére qu'un grand coup d'Etat était en préparation. Il y a méme eu des appels ouverts á la rébellion du journal réactionnaire El Alcázar. Mais cela n'empeche pas que tout le monde a attendu paralysé.

Le magazine monarchiste-conservateur ABC appelle la tentative de coup d'Etat aux Cortes "la pointe de 1'iceberg" et explique qu'il y avait en fait trois complots separés : un premier envisageant un coup de forcé violent ; un deuxiéme envisageant une prise de pouvoir négociée avec l'accord du roi ; et un troisiéme qui avait pour but de pousser le gouvernement actuel fortement á droite. D'autres exposés font mention d'un "plan Delta" sur une grande échelle projeté pour le printemps. II y a aussi une possible "American connection". En tous cas, il semble que la tentative de putsch du 23 février se proposait de profiter en toute hate du vide politique causé par la brusque démission du premier ministre Adolfo Suarez.

Certes le "putsch du colonel fou", quel qu'ait été son but initial, a été utilisé par ceux qui menaçent d'une véritable prise du pouvoir par les militaires si les choses ne se passent pas comme le veulent les généraux. Le premier ministre actuel, Calvo Sotelo, a repousse une proposition que les socialistes entrent dans le gouvernement, en laissant entendre que l'armée serait mécontente. Le roi lui-méme est loin d'étre le dernier adepte de ce chantage politique, lui qui a declaré: "Les récents événements devraient servir de leçon" et qui a prévenu les dirigeants politiques qu'ils ne devraient pas compter sur lui la prochaine fois !

Inutile de le diré, il n'est pas question de la moindre purge des forces de l'armée et de la pólice. Au lieu de cela, les gardes civils non grades impliques dans la prise du Parlement seraient prochainement reintegrés dans leurs unités tandis que Tejero est autorisé á recevoir en prison des messages de sympathie et méme des visites.


La fin du "franquisme reformé"

Pourquoi la "démocratie" espagnole est-elle aussi désarmée devant la menace d'un coup d'Etat militaire? Parce qu'elle n'est pas véritablement une démocratie bourgeoise achevée, mais un régime semi-bonapartiste á facade parlementaíre. Louvoyant entre le Bunker franquiste et l ' “opposition democratique” , le régime de Suarez a essayé, gráce á la combinaison de mesures de pólice énergiques, de rhétorique "democratique" et de reformes sans conséquences, de contenir les masses tout en démantelant les structures corporatistes dépassées de l'ordre franquiste (le parti unique, les "syndicats verticaux").

Le franquisme n'était pas representé exclusivement par les phalangistes fanatiques ou encoré la réactionnaire Alliance Populaire dans ce régime, mais aussi par 1'Union du Centre Democratique de Suarez, prétendument centriste, composée de notables et de hauts fonctionnaires qui avaient simplement troqué leur chemise bleue phalangiste pour des habits plus respectables. Suarez lui-méme était l'ancien dirigeant du parti unique franquiste et avait gardé des liens étroits avec les caciques et l'Opus Dei clérical-réactionnaire.

Néanmoins, Suarez fut contraint de démissionner le 29 janvier, et ce, de facón claire, sous la pression des militaires qui l'accusaient de faire trop de concessions aux nationalistes basques. La question nationale a continuellement été un obstacle inamovible á la consolidation de l'Etat espagnol de l'aprés-Franco sur une base plus "moderne" . Face á la croissance explosive des mouvements nationalistes et régionalistes, Suarez ne pouvait offrir que les reformes les plus bidón, car les généraux franquistes n'auraient jamáis permis le "démembrement de l'Etat espagnol". Le contexte immédiat de la tentative de coup d'Etat était la gréve genérale du pays basque le 16 février, en réaction á l'assassinat par la pólice, trois jours auparavant, d'un militant de l'ETA.

En outre, la bourgeoisie espagnole n'avait pas reçu sa recompense pour la "démocratisation": l'admission dans la CEE. De plus, l'Espagne est plongée
dans une grave crise économique (avec %11 de chomeurs). On entend de plus en plus des mots d'ordre comme "avec Franco on vivait mieux", á mesure que l'inflation galopante et l'augmentation du nombre des faillites de petites entreprises provoquent une frénésie réactionnaire dans la petite-bourgeoisie. Le décor est monté pour un autre coup : la "démocratie" espagnole est dans l'impasse.
E.T.A: "Zuek erreformistak, zarete terroristak" 

Les humbles serviteurs du roi...

La situation actuelle, extrémement menaçante, provient surtout de la défaite des gréves politiques massives de la classe ouvriére et des manifestations qui rassemblérent á de nombreuses reprises des centaines de milliers de personnes dans les rúes contre la dictature. C ' est á cause de la coopération active des dirigeants réformistes traitres du prolétariat espagnol, qui ont tout á fait consciemment limité et saboté ces luttes en échange des assurances du roi au sujet de la "démocratie" . II est profondément ironique que les principaux traitres réformistes se soient trouvés parmi les otages, pris par ces mémes tueurs auxquels ils avaient assuré un nouveau sursis.

La presse bourgeoise s'émerveille de la passivité du prolétariat espagnol, méme dans le pays basque, et applaudit á l'unité nationale autour du roi. Mais le roi a été hué quand il a visité le pays basque. La gréve genérale du 16 février a été effective á 80-90% en Navarre [Nafarroa Garaia], tandis qu'á Bilbao [Bilbo], les masses dressaient des barricades et attaquaient les blindes de la garde civile . II ne fait pas de doute que les masses hésitent á entrer dans une guerre civile désarmées et désorganisées; la responsabilité de cette situation revient uniquement aux dirigeants traitres du PCE et du PSOE.

Immédiatement aprés le coup d'Etat, les Commissions ouvriéres (CO [CC.OO.] — dirigées par le PCE) et l'Union Genérale des Travailleurs (UGT — dirigée par le PSOE) ont appelé á une gréve de deux heures le 24 février sans manifestations. En Catalogne, les CO [CC.OO.] ont appelé á deux jours de gréve, mais elles ont reculé tout de suite. Le PC basque [sud] á appelé á la gréve genérale , mais sans les CCOO; l'UGT basque était carrément contre.

Les réformistes ont organisé massivement seulement pour les manifestations du 27 février — pour noyer le prolétariat dans un raz de maree pro-royaliste avec l'UCD et méme l'extreme droite !

Le PCE et le PSOE se précipitent, avec une servilité obscéne, pour assurer les généraux de leur soutien absolu dans la lutte "antiterroriste" . Carrillo a en outre declaré : "Autonomie oui, démembrement de l'Espagne non !", beuglant pour le "drapeau national" et contre la "prolifération de banderoles regionales" . Le "programme máximum" du PCE est un gouvernement PSOE/UCD, mais ni Carrillo ni Gonzalez ne réaliseront leurs désirs de collaboration de classes : l'armée ne veut pas d'eux.

Dans le temps le PCE appelait á une République, contre la monarchie franquiste. Mais l'essence du front populaire est la protection d'institutions bourgeoises clé, telles que l'armée ; le spectacle de militants du PCE criant "vive le roi" est certes écoeurant, mais un front populaire plus "gauche", comme celui dAllende, a également composé avec le corps des officiers, ouvrant la voie a une défaite sanglante.

 
...et leurs suivistes de l'"extreme gauche"

La Ligue Comnmuniste Révolutionnaire (LCR) , section españole du Secrétariat Unifié de Mandel et Cié, s'est présentée comme la véritable alternative aux partis réformistes et a une "extreme gauche" en pleine décomposition. Elle se pose en champion de la lutte pour les droits démocratiques contre l'appareil d'Etat hérité du franquisme. En réalité la LCR a suivi le convoi des réformistes en répandant des illusions sur la "démocratisation" de l'Etat franquiste.

Aujourd'hui, la LCR explique : "Tant qu'existera ce type d'appareil d'Etat, ce genre de menaces contre les libertés démocratiques existeront" (Rouge, 27 février-5 mars) . Mais aprés les élections de 1977, le Secrétariat Unifié proclamait triomphalement : "La bourgeoisie españole a été obligée de liquider pas á pas la dictature franquiste" (Inprecor, 23 juin 1977) !

La LCR a touché le fond du crétinisme parlementaire avec le communiqué infame de Barcelona, le 30 janvier 1977. Parmi les siñataires de cette déclaration front populiste se trouvaient des formations bourgeoises — 1'Esquerra Républicana , les carlistes et 1'Assemblée de Catalunya —et la plupart de 1'extreme gauche españole, y compris la LCR. Ce communiqué revendiquait "l'action immédiate contre les vrais responsables de la situation actuelle, c'est-á-dire les organisations fascistes et para-policiéres" . Cette supplication suicidaire a la protection de la pólice franquiste se terminait par un appel á l'"unité et la responsabilité de tout le peuple" . Aujourd'hui, cette position se retrouve dans 1'appel pour une "enquéte publique aboutissant a l'épuration et au chátiment des coupables, dissolution de la garde civile, épuration des fascistes de l'appareil d'Etat et emprisonnement de Milans del Bosch et de tous ses cómplices" (Rouge, 13-19 mars) . Ce qui est presenté comme un pr ojet pour la reforme de l' Etat franquiste.

Il semble que la LCR ait repris en plus le schéma des lambertistes (la LCR et les lambertistes españols avaient un cortége commun á la manifestation du 2 7 février avec le mot d'ordre : "l'Españe demain sera républicaine") qui consiste á appeler á toutes sortes d'actions militantes —méme la gréve genérale illimitée —, mais seulement dans le cadre d'un combat pour les revendications démocratiques. Des revendications comme 1'Assemblée constituante, l'autodétermination pour les minorités nationales, etc. sont certainement des armes puissantes pour mobiliser le prolétariat dans la lutte contre la réaction franquiste. Mais les séparer artificiellement de la lutte pour la prise du pouvoir par le prolétariat, établissant par-lá, de facto, une "étape démocratique" pour la révolution españole, comme le font les cen-tristes et les réformistes, est une trahison de la révolution socialiste. Le crime du POUM, durant la guerre civile españole, a été son refus de se battre pour construiré des soviets en dépit de toute sa rhétorique sur le front populaire. Et la LCR est méme á la droite du POUM !

Asturies 1934: Guardia Zibil errepublikarra meatzarien altxamendua zapaltzen

Un programme trotskyste pour l' Españe

Les travailleurs españols haissent la garde civile avec une passion et une amertume telles qu'elles pouvraient ouvrir les vannes de la révolution. Méme un groupe de propagande révolutionnaire d' une taille modeste aurait pu profiter de ce moment crucial de coup d'Etat d'avertissement, s'efforçant de mobiliser le prolétariat par centaines de milliers pour administrer son propre avertissement aux assassins franquistas . Une direction trotskyste aurait appelé á la gréve genérale pour déjouer le putsch; á la formation de milices ouvriéres de front unique basées sur les syndicats (et qui ne soient pas exclusivement les milices d'un parti) pour s'emparer des casernes et des convois de l'armée ; á des comités de soldats pour polariser l'armée ; á une marche sur les Cortes pour mettre en fuite les fascistes et les putschistes. Des comités prolétariens de défense établiraient le fondement de structures soviétiques qui pourraient balayer les institutions armées (épine dorsale du franquisme) , mobilisant pour la révolution ouvriére. Mais, en l'absence d'une telle action, il sera bien plus dur ne serait-ce que d' emprisonner les tortionnaires de la garde civile qui terrorisent la population basque et représentent une menace permanente pour la classe ouvriére dans son ensemble.

Rappelez-vous en 1921 le putsch de Kapp en Allemañe, oú la classe ouvriére s'est levée en masse pour barrer la route á un petit groupe de militaristes d'extréme droite, ouvrant ainsi la voie á une nouvelle crise révolutionnaire quelques mois plus tard. S'il y avait eu en Españe un tel déferlement en octobre 1934 (quand 1'extreme droite est entrée dans le cabinet) a la place d'une insurrection isolée dans les Asturies, le cours de l'histoire españole aurait été fort différent, et des centaines de milliers de vi}es de prolétaires auraient été éparñées. C 'est cet échec décisíf qui a frayé le chemin au franquisme.

Soyons vigilants! La réaction n'a fait que montrer les dents, mais elle peut encoré mordre ! La formation de milices ouvriéres est une tache d'autodéfense pressante pour le mouvement ouvrier español. II faut liquider la garde civile et toutes les pólices politiques bonapartistes spéciales. Ceci sera réalisé non par des monarques "démocratiques" ou des parlements impuissants, mais par le combat pour la révolution prolétarienne. LE BOLCHEVIK [+]
http://www.icl-fi.org/francais/index.html


 Trotsky Mexikon



The Polish-Soviet War

Trotsky addresses Red Army during revolutionary war against Pilsudski's Poland



The Bolsheviks and
the "Export of Revolution"


The Russo-Polish War

The issue of making "revolution from without" arose
among the Bolsheviks as a result of the Russo-Polish war of
1920. Its formulation and the ensuing debate were
organically linked to the course and outcome of that war.
In April 1920 Joseph Pilsudski, the bourgeois nationalist
"Libetator" of Poland, launched an
unprovoked attack on the Soviet forces in the Ukraine.
Backed by French imperialism, Pilsudski had ambitions to
recreate "Greater Poland" by bringing the Ukraine and
parts of the Baltic states back under Polish rule. The Soviet
government, which had been desperately trying to
negotiate a peace with Poland, was taken unprepared and
was forced to abandon Kiev and much of the Ukraine. But
the Red Army mustered fresh forces and in June launched a
successful counterattack that sent the overextended Polish
armies reeling in disorderly retreat. By the end of June the
Soviet armies had advanced almost unopposed right up to
the border of national Poland. The question was then
posed point blank: whether to conclude peace with
Pilsudski or to go over to the offensive in a revolutionary
war against Poland? It was this agonizingly difficult
question that the Bolshevik Politburo debated.
No Bolshevik leader considered revolutionary war
against Pilsudski's Poland impermissible in principle.
Rather the debate centered on two interrelated, empirical
questions. One, would the Red Army's advance into
Poland ignite a proletarian uprising leading to
peasant aid to the Soviet forces, mutinies among
Pilsudski's troops, etc.? Two, how would the Soviet
peoples, devastated bv six years of war and civil war, stand
up to a new major war? The stronger the indigenous
revolutionary forces in Poland, the less the demands on the
offensive capacity of the Red Army and behind it on the
Russian and Ukrainian masses.
Of the top Bolshevik leaders Trotsky alone advocated
negotiation of an immediate peace with Poland. Writing
later in his 1930 autobiography, Trotsky explained his
position as follows:

"Even more perhaps than any one else, I did not want this
war, because I realized only too clearly how difficult it
would be to prosecute it after three years of continuous
civil war…
"A point of view that the war which began as one of
defense should be turned into an offensive and revolutionary
war began to grow and acquire strength. In principle,
of course I could not possibly have any objection to such a
course. The question was simply one of the correlation of
forces. The unknown quantity was the attitude of the
Polish workers and peasants."
My Life
Trotsky believed that a Russian offensive against
Pilsudski could hope to succeed only if a proletarian
revolution broke out early on in Poland. And he had good
reason to doubt that a communist revolution in Poland was
so imminent. He listened to the sober estimates of such
leading Polish Communist emigrés as Julian Marchlewski
and Karl Radek. Marchlewski evidently spared no effort to
persuade the Russian Politburo not to undertake the
invasion of Poland. But perhaps none was so opposed to a
war with Poland as was Radek, who believed that Russian
troops marching on Polish soil, even if they raised the banner
 "For our freedom and yours!", would be regarded
by the masses as conquerors and not liberators. Radek
urged the Bolshevik leaders to let the Polish revolution
mature on its own before sending Russian troops to its aid.
There was a definite logic to this position. If the Soviet
government were to conclude a peace with Pilsudski, then
both the Red Army and the Polish Communists would buy
time to better gather forces for the offensive. If Pilsudski
were to reject a generous Soviet peace offer, making war
inevitable, then the Polish masses would be able to see
clearly who was the real aggressor.
Of the other Bolshevik leaders Lenin was most resolutely
in favor of going over to the offensive against Poland. No
doubt Lenin was impressed by the effect on the Soviet
forces of Pilsudski's attack on the Ukraine. The Red Army
certainly appeared ready and willing to rout the retreating,
demoralized units of the Polish army. But what seemed to
have clinched the question for Lenin were the reports he
received from resident Polish Communists like Felix Kon
and P.L. Lapinski. Kon and Lapinksi, who came from the
anti-Luxemburgist wing of the old Polish socialist
movement and would therefore presumably be sensitive to
the national sentiments of the Polish masses, predicted
imminent revolution in Warsaw.
Moreover, Lenin fixed his gaze on Berlin. Revolution
indeed seemed imminent in Germany. Only a few months
earlier the German proletariat had defeated the right-wing
Kapp putsch with a general strike and also had prevented
French munitions shipments from reaching Poland after
Pilsudski's attack on the Ukraine. In a revolutionary war
against Poland the stakes were enormous. A Soviet Poland
would remove the last bulwark sealing off the October
Revolution from Germany. If only the Soviets could
deliver lhe coup de grace to Pilsudski, the entire Treaty of
Versailles would come crashing down, and the floodgates
of revolution would burst open in Germany, spreading
over the entire continent. The very prospect made for an
almost overwhelming argument. To a certain extent Lenin
and the Politburo majority were willing to subordinate the
degree of indigenous support for the sovietization of
Poland to the goal of securing a common border with
Germany, then in the throes of a revolutionary situation.
And certainly with the Red Army on Germany's border in
the period 1920-23, the entire course of modern history
could have been radically altered.
Lenin's most complete statement of the international
significance of the Polish war was given in a speech to a
congress of leather industry workers on 2 October 1920:

"The Versailles Peace has turned Poland into a buffer state
which is to guard against German contact with Soviet
communism and is regarded by the Entente as a weapon
against t the Bolsheviks....

Had Poland turned Soviet, had the Warsaw workers
received from Soviet Russia help they awaited and
welcomed, the Peace of Versailles would have been
smashed, and the entire international system set up as a
result of the victory over the Germany would have collapsed.
France would then not have had a buffer protecting
Germany against Soviet Russia."
Collected Works, Vol. 31 ( 1966)
lronically, in comparison with the differences over the
Brest-Litovsk peace in 1918, Lenin and Trotsky now
switched roles. At that time it was Lenin who had most
adamantly pressed for concluding the "shameful peace" in
order to secure a respite for the newly formed Soviet state.
Trotsky, in advocating his "not war, not peace" position,
banked on a more or less imminent revolution in
Germany.
Whereas events proved Lenin right in 1918, the course of
the Russo-Polish war did not bear out his optimistic
projections. The Polish peasants, whipped up by the
Catholic clergy, resented the advancing Reds as conquerors
and not liberators. The memories of a century and a
half of national and religious oppression were still fresh in
the mind of the Polish rural majority. And the Red Army's
forced grain requisitions, coupled with some incidents of
vengeance against individuals by raw Russian soldiers,
didn't help win the mistrustful Poles to the Communist
cause.
Nor was the Soviet Russian advance welcomed in
general by the urban proletariat, which in its majority was
still under socialdemocratic leadership. The Polish
Communist Party, which had been forced underground
more than a year before, issued a call for a general strike,
but it found no response except among the militant miners
in the extreme southwestern industrial region of Dabrowa.
In Warsaw some workers even volunteered to serve in
Pilsudski's militias. After the Russians' defeat at the
historic battle of the Vistula, Lenin admitted that the
offensive provoked not class war within Poland but
national unity. Spartacist nº29, 1980.

-Spartacist

Piłsudski
Poloniar kapitalistak, frantziar inperialisten morroi

Red Army
Wojna polsko-sowiecka